« Te quiero porque tus manos
trabajan por la justicia (…)
Te quiero por tu mirada
que mira y siembra futuro (…)
Te quiero porque tu boca
sabe gritar rebeldía »

Traduction :
« Je t’aime parce que tes mains
travaillent pour la justice (…)
Je t’aime par ton regard
qui regarde et sème l’avenir (…)
Je t’aime car ta bouche
sait crier rébellion »
« Te quiero », Mario BENEDETTI (poète et auteur urugayen)

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Puis ce fût le coup de foudre. La flèche de cupidon qui transperce les cœurs, le bing bang explosif sentimental. Le cœur qui palpite, les mains moites, la bouche béante, l’envie de dévaler les collines l’une après l’autre en hurlant ces stridulations poétiques …

–

Valparaiso,
Valle del Paraiso,
Vallée du Paradis,
Cité des murs qui crient.

Si j’étais poète, je te conterais fleurette,
Je louerais tes maisonettes
Aux milles couleurs criantes,
Et aux murs qui chantent.

Si j’étais poète, je chanterais à tue-tête,
Tes 42 collines aux ruelles escarpées,
Dont partent à l’assaut des funiculaires du siècle passé
Ta baie paisible et ton port enjoué,
Ta paella marine ou ton ceviche,
Ta délicate chorillada*
Remède contre les gueules de bois,

Valparaiso,
Valle del Paraiso,
Vallée du Paradis,
Cité où les rêves prennent vie,

Si j’étais poète, je te ferais ta fête,
Mais je ne suis qu’une cigale à bicyclette !

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* chorillada : frites, oignons, viande, fromage… et beaucoup d’huile !

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