« Celui qui court après le temps perd son temps »,
dicton populaire en Patagonie chilienne
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Les MasoCiclistas !
Avant de grimper sur la route australe, j’ai troqué les narcocyclistes contre les masocyclistes. Maso plutôt que narco ? En effet, pour la plupart, c’est leur premier voyage à vélo et l’idée romantique qu’ils en avaient est vite tombée à l’eau – justement celle issue du climat patagonien capricieux ainsi que celle glacée des lacs et rivières dans lesquels nous prenons nos bains quotidiens ! Bref, on est tous tombés d’accord : pour voyager à vélo, entre l’effort physique prolongé et parfois brutal et l’inconfort du quotidien, il faut vraiment être (un peu) masochistes !